Publié dans Société

 Magasin de jouets à Behoririka - Un débordement pour un « laser vert pointeur »

Publié le mercredi, 23 juin 2021

Du jamais vu ! Il a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour disperser la foule se trouvant dans le hall d’un centre commercial à Behoririka, hier. En effet, des centaines de détaillants et grossistes de jouets ont fait la queue devant ce local pour l’achat de « laser vert pointeur ». Cependant, le stock est limité et ce qui a causé un débordement dans le hall du magasin.

Tout le monde veut en avoir. Certains ont déjà fait la queue devant ce magasin depuis 4 h du matin tandis que d’autres ont fait le forcing pour être priorisés. Et, c’est là que la confusion à commencé. En conséquence, les Forces de l’ordre sont intervenues pour disperser la foule, tandis que le magasin a fermé ses portes, vers 8h du matin. Tous les jouets ont été distribués aux grossistes. Selon l’explication de Toky, un commerçant, ce laser est un nouvel arrivage et à haute puissance. Sa trace peut atteindre jusqu’à 5 km. Et c’est le coup de cœur des enfants. Si le coût a varié aux alentours de 20 000 à 40 000 ariary la semaine dernière, hier, il était vendu jusqu’à 150 000 ariary, selon sa qualité.

Cette année, la majorité d’entre les parents se sont rués vers l’achat des lampions et jouets lumineux, importés, d’après toujours ce commerçant. Les enfants ainsi que les consommateurs  sont toujours à la recherche des nouveaux trucs. Concernant le lampion artisanal, ce sont les entreprises, les associations caritatives qui sont seulement leurs principaux clients. Contrairement aux années précédentes, les clients ont diminué.

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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